Paris 2018: Workshop « Comment  faire connaître notre offre de visites et de services ? »

Les canaux classiques

L’affichage et les tracts bien positionnés à l’entrée de l’église, l’annonce appuyée aux messes par le clergé, un article dans le bulletin paroissial et/ou sur le site Internet de la paroisse, l’inscription de l’association dans l’annuaire diocésain, une communication régulière et collaborative avec l’office du tourisme, une émission sur la radio locale, un article dans les journaux de la région sont les moyens classiques.

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Des moyens plus originaux

Dans la mesure où les relations avec les guides des offices du tourisme sont bonnes (cela arrive) ou – encore mieux – si notre association de guides est un partenaire reconnu de l’office du tourisme, inciter ces guides à nous envoyer des visiteurs intéressés par une visite plus « spirituelle », faisant parler les pierres du message que la communauté du lieu, les constructeurs et les artistes ont voulu donner à l’édifice. Dans cet esprit, il n’y a pas de concurrence entre guides (cf. jurisprudence de l’arrêt CASA)

En plus des visites habituelles de l’église, attirer les visiteurs dans des circuits dans une même ville ou un même secteur, où des lieux religieux ou profanes amplifient et approfondissent les explications qui sont données sur l’église de référence.

Par le biais de nos engagements associatifs, de nos relations amicales et de nos rencontres informelles, participer à des discussions ou forums, raconter (avec passion !) ce que nous faisons.

De temps en temps, organiser des conférences ou des ateliers sur des thèmes historiques, artistiques ou techniques directement branchés sur l’église que nous faisons visiter ou dérivant de ce que l’église nous inspire.

Les buts recherchés

Bien entendu et avant tout, faire venir plus de visiteurs, qu’ils soient touristes, pèlerins, habitants du lieu ou paroissiens (qui ignorent parfois les richesses de l’église qu’ils fréquentent depuis longtemps).

Mais aussi, faire connaître notre mission au service du lieu, auquel nous sommes attachés et que nous faisons découvrir, et susciter des vocations de guide bénévole. Tous s’accordent à reconnaître que le recrutement est assez difficile. Nos équipes sont souvent vieillissantes et moins attirantes pour les jeunes, particulièrement en été où ils recherchent en général des stages rémunérés. Pour rassurer les candidats, on peut proposer de commencer par suivre des visites avec différents guides, fonctionner en binôme et se lancer ensuite en privilégiant dans l’exposé les points que l’on maîtrise le mieux. Certaines de nos associations envoient systématiquement les nouveaux guides en session de formation.

Merci à Agnès Roger pour ce compte-rendu bien intéressant